À propos
Ce que le nom Mains Créatrices fait résonner en moi
Il y a quelque chose de profondément émouvant dans ce que l’être humain est capable de créer avec ses mains.
Elles façonnent, transforment, réparent, relient. Ce sont des outils à la fois modestes et prodigieux, indispensables pour vivre… et extraordinaires lorsqu’il s’agit de créer.
Pour moi, les mains sont bien plus que de simples instruments du quotidien. Elles sont le prolongement de notre imagination, de notre sensibilité, de notre humanité. Elles traduisent nos pensées en gestes, nos idées en formes, nos émotions en matières.
Depuis la nuit des temps, l’Homme crée avec ses mains. Bien avant les mots, il y avait déjà des traces sur la pierre, des dessins sur les parois. L’art pariétal en est le témoignage bouleversant : cet élan de créer est instinctif, universel, profondément humain.
Ce besoin de laisser une trace est toujours là, aujourd’hui encore. Que ce soit un dessin tracé sur le sable, une pile de galets sur un sentier, un prénom gravé dans l’écorce d’un arbre, il y a en nous cette envie de marquer le monde de notre passage. De dire : j’ai été là, j’ai aimé, j’ai créé.
Créer, c’est aussi révéler ce qu’il y a de plus grandiose en nous. Quand on contemple les merveilles que nos mains sont capables de façonner – la minutie d’un détail, la précision d’un trait, l’harmonie d’un ensemble – on prend pleinement conscience de l’extraordinaire machinerie qu’est l’être humain. De ce que notre esprit peut imaginer… et de ce que nos mains peuvent traduire, avec justesse, finesse et parfois même génie. C’est dans ce dialogue entre la pensée et le geste que naît la beauté.
Et dans ce monde parfois trop rapide, revenir à ce que nos mains peuvent faire, c’est retrouver du sens, de la douceur, et un peu de magie.
C’est tout cela que Mains Créatrices porte en elle.
À propos de moi
Une enfance bercée par la créativité
Quand j’étais enfant, les placards de la maison débordaient de matériel de loisirs créatifs. Ma mère en achetait autant pour elle que pour ses enfants. Il y avait de tout : des perforatrices et des ciseaux fantaisie, du papier de toutes les couleurs, des perles à repasser, des sequins à foison, des supports en polystyrène, des crayons magiques, des canevas, de la peinture, des kits de création de bijoux et de stickers, du tricot, de la poterie… c’était une véritable caverne d’Ali Baba.
Cette immersion constante dans les loisirs créatifs a éveillé en moi le plaisir et la satisfaction de faire par moi-même.
En grandissant, j’ai commencé à confectionner des cadeaux faits main à offrir à mes proches à Noël : d’abord de simples boîtes à chocolats, puis, plus tard, des albums photos en accordéon retraçant les souvenirs familiaux.
Mes aventures en origami
Pendant un temps, je me suis intéressée à l’origami. J’ai commencé par des pliages simples, en suivant des tutoriels en ligne. Puis j’ai voulu tenter un lapin, bien plus complexe. Je me souviens avoir repassé la vidéo encore et encore pour comprendre un pliage. J’ai finalement réussi à le terminer, et je n’étais pas peu fière du résultat. Ce petit lapin, je l’ai gardé longtemps. Il avait une valeur particulière, parce qu’il me rappelait que j’étais capable d’aller au bout, de créer quelque chose de beau. Une vraie fierté.
Mais le défi le plus ambitieux, ce fut un Minion en origami pour ma meilleure amie, fan du personnage. Il m’a fallu plier… 1000 morceaux de papier identiques. Un travail titanesque que j’avais clairement sous-estimé. Ma sœur m’a aidée et grâce à elle, on a pu terminer le projet, même s’il a été offert avec un peu de retard. Depuis, j’évite ce genre de folie – trop long, trop répétitif. Seul l’assemblage final m’intéressait vraiment.
Pour mes 18 ans, j’ai réalisé toute la décoration de table de ma fête d’anniversaire en origamis : des fleurs, des papillons, des étoiles. Encore un peu de répétition car il n’y avait pas moins de 100 étoiles, mais c’était tout de même plus raisonnable que le Minion !
La créativité adulte, entre nostalgie et adaptation
Aujourd’hui, devenue adulte, je ressens parfois une certaine nostalgie de cette époque. Je me remets doucement à certains loisirs, notamment le crochet et la calligraphie. Ce n’est pas toujours simple : je suis gauchère, ce qui complique un peu les choses.
Pour le crochet, j’apprends comme une droitière en suivant des tutoriels destinés aux droitiers. Et pour la calligraphie, je dois impérativement utiliser une plume spéciale gaucher pour les tracés épais… pas facile à trouver.
Transmettre le goût de créer
En attendant de pouvoir me remettre à créer plus activement, j’ai envie d’aider d’autres personnes à s’épanouir à travers les loisirs créatifs. Leur donner des conseils simples, accessibles, les orienter dans le choix du matériel pour débuter, c’est une façon pour moi de transmettre ce que j’ai reçu.
Je sais à quel point il peut être difficile de savoir par où commencer, quel matériel choisir, par quelle activité se laisser tenter. Mon objectif, à travers ce site, est de rendre les loisirs créatifs plus accessibles, moins intimidants.
J’ai également à cœur de faire découvrir aux enfants les joies des loisirs créatifs, comme j’ai eu la chance de les vivre moi-même.